La fête de la Tabaski, aussi appelée Aïd al-Adha ou Aïd-El-Kébir, sera célébrée en Côte d’Ivoire le vendredi 6 juin 2025.
La fête de la Tabaski, également connue sous les noms d’Aïd al-Adha ou Aïd el-Kébir, sera célébrée en Côte d’Ivoire le vendredi 6 juin 2025, selon une annonce conjointe du Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires Islamiques (COSIM) et du Conseil des Imams Sunnites (CODISS).
Jeudi 5 juin : la station d’Arafat
La veille de la Tabaski, le jeudi 5 juin 2025, correspondra à la station d’Arafat, moment culminant du pèlerinage à La Mecque (Hadj). Des millions de pèlerins du monde entier, dont plusieurs centaines d’Ivoiriens, se rassembleront dans la plaine d’Arafat pour une journée de prières, de recueillement et d’invocation.
Un appel à l’unité et à la paix
Dans leur communiqué, le COSIM et le CODISS ont adressé leurs vœux de paix, de santé et de prospérité à tous les musulmans de Côte d’Ivoire et d’ailleurs. Ils ont également formulé des prières pour un retour paisible et sécurisé des pèlerins ivoiriens actuellement en Arabie Saoudite.
Les deux institutions religieuses ont appelé les fidèles à célébrer cette fête dans l’unité, la solidarité et le respect des valeurs spirituelles et sociales de l’islam, dans un contexte national où la cohésion et le vivre-ensemble demeurent des priorités.
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Une fête aux multiples noms
La fête du sacrifice, observée deux mois et dix jours après la fin du mois sacré du Ramadan, porte différents noms selon les régions du monde musulman. En Afrique de l’Ouest, elle est principalement appelée Tabaski, tandis qu’au Maghreb, au Proche-Orient et au Moyen-Orient, on parle d’Aïd al-Adha ou d’Aïd el-Kebir – littéralement « la grande fête » – pour la distinguer de l’Aïd al-Fitr, qui marque la fin du jeûne du Ramadan.
Une célébration de la foi et du sacrifice
La Tabaski commémore un épisode fondamental de la tradition abrahamique : le geste du prophète Ibrahim (Abraham), prêt à sacrifier son fils en obéissance à Dieu. Ce dévouement fut récompensé par l’envoi d’un bélier, substitué à l’enfant au dernier moment. En mémoire de cet acte de foi, les musulmans sacrifient un mouton ou un bélier, dans un esprit de piété, de générosité et de solidarité.
Une fête de partage
Au-delà du rituel religieux, la Tabaski est un moment de rassemblement familial et communautaire. La viande issue du sacrifice est traditionnellement partagée en trois parts : une pour la famille, une pour les proches et voisins, et une pour les personnes défavorisées. Cette pratique renforce les liens sociaux et incarne l’esprit de fraternité et de charité propre à cette fête.
Eugène Sahi
